@La lebre wrote:Ici nous ne sortons jamais de notre vallée, nous sommes des terriens profond très accroché à notre clochet.
Nous avons jamais rien vu d'autre, que nos chien et notre fusil.
J'ai l'image de riche personnage plein de vin qui décide de faire une partie de chasse et de tout tuer rien que pour le plaisir de tuer, la viande la viande et que la viande.
Je pense que j'ai pas une mauvaise image de la venerie mais plutot des grandes partie de chasse avec un tableau immense et sa me dégoute
Du coup je vous met tous dans le même sac.
Je dois me tromper.
Oui, ton discours est (heureusement) bien loin de la réalité.
Les tableaux de chasse sont bien loin de ce que tu décris, et la prise d'un animal apparaît souvent comme un exploit.
En 2007, pour 13000 sorties des équipages de grande vénerie, il y a eu 3800 animaux prélevés... Tu vois, les chiffres parlent d'eux mêmes.
Cela clos également le fait de dire que nous sommes des viandards qui cherchons à tout pris la prise et la viande (viande que revient d'ailleurs aux chiens le plus souvent).
J'ai vu des chasses s'étendrent sur plusieurs dizaines de km, donc il faut mieux être sobre et en pleine possession de ses moyens pour tenir le rythme (aussi bien à pied qu'à cheval), ce qui répond à ta question sur les quantités de vin ingurgitées dans la journée.
J'ai vu que tu chasses le lièvre à tir. La vénerie du lièvre est très difficile, et ce gibier offre de très belles chasses. Toi, tu utilises le chien pour trouver le lièvre, ce qui te permet (ou non) de le tirer (je schématise...) En vénerie, on ne fait que "servir" les chiens, pour leur permettre de prendre leur animal.
Tu vois, le raisonnement n'est pas le même.
Pour ma part, je pratique surtout la vénerie sous terre ( qui donne ca :
http://www.chassepassion.net/forum/view ... 39&t=11282 ), qui répond toujours au même critère récurent en vénerie : le travail du chien!