Le journal nous apprend aujourd'hui que, dans cette affaire, le tireur avait été immédiatement arrêté au moment de l'accident et placé en garde à vue qui a été prolongé hier.
Il confirme que la victime se déplaçait.
Par ailleurs si ce n'était dramatique, ce serait risible : le président de fédé et de région (c'est le même homme) est, d'après le journal, je cite :
tiraillé entre l'émoi et le sentiment d'impuissance
Je veux bien, moi, mais :
Si, comme le prévoit et l'on toujours prévu les statuts des fédé on commençait à les "éduquer" , comme le disent les textes actuels, ces chasseurs.
ou encore comme le disait les statuts type de 2001 : "la fédé organise des formations ouvertes aux personnes titulaires du permis de chasser".
Ou comme le prévoyait également les anciens statuts des fédés : "de promouvoir une meilleure gestion technique de la chasse, en particulier par "l'informlation des chasseurs"".
Alors, évidemment pour les anciens textes, les fédé pourront toujours dire qu'avec le vague cahier de liaison qu'elles envoyait une fois par an aux chasseurs, elles faisaient leur boulot.
Peut-être, mais depuis 2001, moi j'attends encore qu'elle m'"éduque" ma fédé (et je précise que j'étais membre de la fédé 66, sauf cette saison où je suis allé ailleurs).
Alors il peut être "tiraillé entre l'émoi et le sentiment d'impuissance" notre responsable.
Que les fédé commencent aussi à remplir leurs obligations qui est
d'EDUQUER TOUS LES CHASSEURS
Après on pourra être "ému".
Puisse cet accident faire enfin prendre conscience
- aux chasseurs qu'on ne peut continuer cette kermesse des battues locales, quasi "sauvages"' où chacun fait ce qu'il veut;
- aux fédé qu'elles ne doivent pas se contenter d'encaisser nos cotisations et de ne remplir que leurs obligations les plus voyantes, telles une partie du permis de chasser, uniquement pour ne pas être remises en cause;
- aux organismes de tutelle de la chasse, qu'une tutelle n''est pas totalement "passive"
- aux acca que l'article premier de la loi verdeille leur impose :"l'éducation gynégétique de leurs membres" (ce qu'elles n'ont jamais fait et que le préfet n'a jamais sanctionné)
- aux préfet qu'en imposant les battues, il augmente le risque
- à la Justice, et sans préjuger des suites de l'accident en cours, qu'un mort à la chasse n'est pas plus souvent une fatalité qu'un mort sur la route, et qu'au delà même de l'accident d'un jour, il y a des causes en amont et des ... responsables, les acca notamment qui n'ont jamais rempli pour la plupart leurs obligations, les organismes de tutelles également.
Maurice