Plusieurs choses sur le sujet (je vous fait part seulement de ce que j’ai constaté, ce n’est pas une « règle ») :
La plupart du temps la bécasse ne part pas du côté du chien. Je dis la plupart du temps bien sur que ça arrive, mais le plus souvent à 80% voire plus elle démarre à l’opposé du chien.
Partant de ce constat en me plaçant face au chien (la bécasse étant entre le chien et moi) j’ai donc 80% voire plus de chances de voir l’oiseau.
Si la bécasse s’envole face au chien, et que je suis assez près de lui, je peux aussi la voir.
Maintenant cette règle s’applique pour les oiseaux qui se laissent « bloquer » ou arrêter « ferme », dans le cas d’une « piéteuse », ou d’une bécasse qui se met à « piéter » après l’arrêt, le chien s’il en a les qualités, va commencer à couler, et la deux possibilités vont s’offrir au chasseur, soit il suit de près le chien, et la bécasse partira quoi qu’il arrive devant et la si elle a trop d’avance vous ne la verrez pas ou elle ne sera pas tirable.
Soit votre chien va réussir à réduire la distance avec l’oiseau, tout en ne la bousculant pas et réussira à la bloquer (ou la rebloquer), soit le chien va interrompre l’arrêt ou le coulé, pour contourner l’oiseau pour rearrêter ou recouler face à son maître (le dernier cas de figure étant le plus rare….).
Le chien qui rompt son arrêt pour tourner l’oiseau est pour moi, le top de chez top ! 8)
Pour ceux qui chassent plus loin du chien ou que la végétation ne permet pas de le voir ou de le rejoindre et qui se placent en fonction du moment ou il n’on plus entendu la cloche, quand l’oiseau vous vient dessus à 70% des cas, il n’y a pas de hasard, c’est que le votre chien fait ce qu’il fait pour…
Ce que je viens d’exposer n’est que le fruit de ce que j’ai vécu par rapport à un territoire donné, une seule race (ép Bret), de ma façon de chasser, et des qualités des différents chiens que j'ai eu…