@CHRIS 63 wrote:A moi de mon temps, oui ça fait vieux con, nous partions à pied de la maison et ce jusqu'à midi ou nous passions par le village pour l'apéro. Oui c'est du Pagnol !! mais c'est la vérité vraie, celle qui m'a donné le virus pour partie.
Eh oui, c'était comme ça...
Le chasseur heureux qui avait tiré "une grosse levrasse" s'arrêtait à la porte du troquet, le temps de bien sortir la tête d'un côté de la poche carnier et les pattes arrières de l'autre .
Puis il entrait, s'accoudait de trois quart au zinc et commandait un Ricard.
Puis il pérorait sur la rareté du gibier (déjà) en faisant des grands moulinets avec les bras....
J'en profitais pour sortir en catimini une paire de ciseaux et couper les oreilles du lièvre pour faire des nymphes en dubbing pour la pêche à la mouche....
Et quand le chasseur brandissait brusquement le lièvre "d'au moins 8 livres", ca se terminait par des clameurs contre ce con de Preux qui....
Il est vrai que les frères Preux étaient connus pour cacher dans les sillons le matin de l'ouverture des paillons à bouteille recouverts de peaux de lièvre et pour observer, rigolards, cachés derrière une haie, le chasseur s'approchant à pas de loup du "lièvre au gîte", pour lâcher à 15 pas son coup de fusil, se précipiter, puis gueuler contre ces cons de frères Preux qui ne respectaient rien.....etc