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Quand je me lève, il pleut. La prévision est moins mauvaise cependant, et je me jette sur les grands chemins. La pluie s’arrête, nous montons vite vers le Pas de Peyrol et notre parking. Pas de brouillard, nous pourrons chasser en crête, et le vent est autour de 15 km/heure. Nous allons passer par les crêtes.
Nous jouons finement pour tirer un bouc à relative proximité de la route, mais là il n’est pas. C’est un malin. Nous continuons tous deux, G n’étant pas venu. En approchant de la crête je m’aperçois que le vent y est d’enfer, et nous reprenons la draille de la veille, sans la protection du brouillard. Je suis bien moins confiant du coup, et je devrais peut-être me contenter d’un cabri ou d’un éterlou … si nous parvenons à approcher une harde ! Hyde suggère que nous chassions par le bas, mais je rechigne à chasser près des forts des animaux, c’est à mon avis les insécuriser et le risque d’en perdre un est accru. Nous restons sur une mi-pente, et jumelons beaucoup.
J’approche de l’endroit où j’avais laissé un jeune bouc probable après l’éterle ratée … 200 mètres plus loin, il est là, seul ! Semble nous avoir vus.
Le bouc, 140 mètres
Hyde photographie et agrandit, cela semble un éterlou limite, mais le poil très noir et la masse, et l’avant puissant indiquent bouc… Mais les cornes sont peu incurvées ... J’ai du mal à immobiliser ma carabine, il est maintenant de profil et s’éloigne, je le perds, le retrouve et je débouche les oreilles de Hyde. Je l’ai tapé bien l’avant et il tombe, fait mine de mourir, mais non. Il ne peut fuir. A 140 m, la balle d’achèvement de cou le touche sans le tuer, et la seconde le tue … en le touchant. Il roule un peu vers nous.
L’inquiétude quand je monte, mais c’est bien un bouc ! Dans sa quatrième année. Gorgée de poire et pensée pour B. qui m’offrit cette flasque, caresses, émotion. Pas que je voulais absolument tuer un bouc, mais je ne l’avais jamais fait, et le temps qui passe m’éloigne des crêtes en me poussant sournoisement vers le trou. J’emporterai cette émotion aussi dans ma caisse.
Nous faisons moult photos. Hyde va souffrir, mais avec le sourire, pour les deux gros kilomètres du parcours. Le soir, lui, G, ma douce et moi, après quelques bulles, nous fêtons nos deux chasses réussies autour des abats, et d’un filet du sanglier lozérien que m’a donné Piscadoru. Que la vie soit aussi longue qu’elle est douce parfois …
Hug! chasseur blanc très grand tu pourrais presque nous faire un film, chasseur dans la brume. Moi non plus je n'ai jamais tiré de bouc, et plus encore jamais tiré de chamois c'est dire combien je t'envie.
Blanc chasseur très heureux de sa prise, bien sur. Moins qu'au premier éterlou, moins qu'au premier sanglier. Mais les premières fois, à mon age deviennent rares. La chasse du chamois est moins difficile que celle du mouflon à l'approche. L'aspect physique est réel pour moi.
Je filme un peu et j'ai accumulé du matériel. Pas envie de monter, cela restera fort médiocre.
Mais les émotions au chamois sont spécifiques. J'ai eu très peur de ne pas avoir le temps de tirer, peur d'une faute d'identification, peur de le perdre, peur que nous ayions du mal à le ramener ... Pas une très bonne balle. Et pourtant un souvenir superbe.
Juste avant d'être en présence du bouc, un grand corbeau. Dès le tir qui blesse, plusieurs. Ils savent que nous allons laisser les viscères. Pendant que je travaille à éviscérer, c'est un ballet d'une douzaine de grands oiseaux qui virevoltent, la fête avant le banquet.
Désolé pour l'immortalité mais le portable est d'une autre génération,peut etre que ma femme ne veut pas que je visionne des vidéos au poste moi qui suis traqueur de gibier tout comme le hachoir à viande ou je tourne encore la moulinette mais dans une cuisine moderne il n'y a plus de place pour l'installer.
J'avait ramené le foie pour des terrines et je suis obligé de tourner à la main.Il me reste deux solutions:ou laisser le foie ou investir Ducatillon.Une troisième le garder pour attirer les renards au piége, j'ai recu mon numéro de piégeur agréé ce matin.
Peut-on utiliser de la graisse de sanglier, très blanche très belle dans la préparation des terrines/pâtés de sanglier ou pour cuisiner. Pour remplacer partie ou ensemble de la gorge de porc.
Même question concernant le chamois pour des terrines / pâtés de chamois ou pour cuisiner.
Le problème avec le gras de sanglier, c'est qu'il vieilli mal, une odeur de rance arrive très vite et l'odeur est tenace surtout avec les vieux dans les préparations de charcuterie. Pour les pâtés et terrines, le gras contenu dans les parties les moins nobles peut parfaitement être mélangé au reste de la venaison, mais l'apport de GRAS devrait se faire avec du porc et suivant la préparation choisie, du gras de longe pour la saucisse, de la gorge pour les pâtés.
Pour le chamois, je suis incompétent (pas un con pétant)je n'en ai jamais ni tué, ni cuisiné et pas davantage mangé.
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