[quote quote=5382048]je parle pas des huitres ! ça j’habite dessus,un coup de fil et elles arrivent devant ma porte,je préfère les plates,je suis pas contre ou alors tout contre pour une quarantaine pour la mise en bouche avec une sauce vinaigrette à l’échalote ça relève le gout.
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Tu es bien le seul à préférer les plates dans la quarantaine, la majorité de ceux qui en parlent les préfèrent plantureuses et plus proche de 18 ou 20. Pour la mise ne bouche le relent d'échalote n'est pas fun mais chacun ses goûts.
Week end à oublier, j'étais pourtant décidé de faire des trous dans la peau de ces bêtes fauves et même noires après les coups manqués. Après ma descente sur le postérieur, j'avais confié mon express à l'homme de l'art pour une révision, un nouveau réglage. Samedi matin chasse dans les Vosges, je coiffe ma casquette de chef de ligne, abandonne mon poste favori et commence à poster deux invité et deux actionnaires. En progressant sur le sentier on croise de nombreuses traces, sangliers, cerfs et biches, de quoi émerveiller les invités seul bémol, pas de cerf au plan de tir, mais un faon et une biche, sangliers pas de limite de poids mais 3 pour la matinée et chevreuils là aussi on a limité à 3 (il faut dire que le gibier est vendu, on tire pratiquement sur commande, mais celui qui veut se faire plaisir pas de soucis il repart avec). Mais ligne est postée, les chiens sont déjà à l'oeuvre, ça casse du bois devant moi puis silence. Les traqueurs arrivent, les chiens reprennent de la voix puis cessent à nouveau. Une petite pluie fine succède au flocons du matin mais toujours aucun coup de carabine, les traqueurs sont sur le retour (une petite prairie sépare les deux bois) ça redémarre devant moi, je lève l'express et contemple à défaut de tirer deux cerfs qui passent à 30 mètres et longe et salue la ligne des postés à moins de 20 m. Fin de traque, un peu dépité retour aux point de rendez-vous pour quelques explications sur le déroulement et le ressentit. Biches et faons se sont certainement calés dans une tourbière, où les chiens les ont perdu, puis sont sortis discrètement, les sangliers n'étaient pas là, sans doute dérangés par les grandes pattes.
Deuxième traque, je suis l'avant dernier poste de la ligne la configuration du terrain fait que pendant 45 min on entend rien on a le temps d'admirer le paysage, je peux même surveiller ma maison icone-oui . Les chiens attaquent fort, ça commence à tirer (ça ne veut rien dire) sur le plateau ça vient vers nous puis ça rebascule derrière la colline et le silence retombe. La 300 du premier poste parle(sur ma gauche), pim pam les affaires reprennent, mon voisin de droite tire aussi deux fois icone-pleure pas le temps de cogiter plus, mon voisin de gauche envoi une balle, il est à une centaine de mètres de moi, je suis prêt oreille tendue j'écoute le moindre bruit, mais c'est le silence qui répond. Comme les postes sont très éloignés, la communication se fait par téléphone, petite vibration dans la poche, message : on ne tire plus de sangliers. Pas de problème pour moi, je n'ai rien vu donc pas de regret mais pour la petite histoire, le chef de battue avait demandé de le prévenir des prélèvements, mon voisin de gauche lui annonce: il y en avait 5 il en reste 3 (une laie et 5 bêtes rousses) interprété il y en à 3 on ne tire plus ok. son invité "le corse" les voit arrêtés à 20 mètres et leur fait coucou. Résultat, deux sangliers sur trois réellement tués, chevreuils manqués et moi rien vu icone-pleure
Hier en Moselle, Deux petites traques, les chiens sont incertains, le temps peut être, le gibier se dérobe assez vite, revient et tourne dans l'enceinte sans sortir. La deuxième sera du même style, huit chevreuils en tout seront levés, 5 passeront au même poste sans un coup de carabine, d'autres joueront à cache-cache avec les chiens et aucun tir. icone-sad Je n'aurai rien vu de la matinée.
Petite photo de samedi, un peu floue, j'avais froid.
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