Marre de ces histoires d'ours!!!!!!!

Toute l'actualité de la chasse régionale, nationale et international est sur Chasse Passion
toto09
Messages : 571
Inscription : 20 avr. 2008 18:36

Message par toto09 »

olala, arrêtez vos histoires tous les deux et si vous voulez des ours ben proposez de les réintroduire dans votre jardin, en tout cas nous ici nous savons ce que nous voulons.



CA Y EST J'AI FINI AVEC CE SUJET
firehawck
Messages : 489
Inscription : 10 mars 2009 10:59

Message par firehawck »

ben si tu veux ,je compte allez vivre la bas ,et sa changera rien!
toto09
Messages : 571
Inscription : 20 avr. 2008 18:36

Message par toto09 »

ok il faudrait des volontaires pour donner à manger aux ours :D :wink:
firehawck
Messages : 489
Inscription : 10 mars 2009 10:59

Message par firehawck »

ben oui et alors , il est ou le probleme,y en a pas a tout les coins de rue,attent j,vais la bas regulierement et pas encore vue et suis pas sur d'en voir un jour domage,et mon plus grand reve c'est d'allé le chasser au canada qui eux ne se plaigne pas continuellement
toto09
Messages : 571
Inscription : 20 avr. 2008 18:36

Message par toto09 »

qu'est ce qu'il faut faire pour que vous compreniez tous les deux mon coup de gueule.........



mon PB n'est pas l'ours, c'est sa réintroduction et les conneries que ça va apporter si ça se concrétise.



et tu vas où règulièrement?
toto09
Messages : 571
Inscription : 20 avr. 2008 18:36

Message par toto09 »

@firehawck wrote:mon plus grand reve c'est d'allé le chasser au canada



ah en faite tu serais pour la réintroduction pour pouvoir venir le chasser plus tard :( en même temps ça fait moins loin que le canada :x et les ours c'est sur ne seront pas farouches :x



ps: surtout je rigole, ne le prends pas au 1er degré
firehawck
Messages : 489
Inscription : 10 mars 2009 10:59

Message par firehawck »

t'inquiete je prend pas au premier ,mais oui j'espere qu'un jour on pourra et pourquoi pas le loup ou le linx ,sa voudrai dire que tout va bien
marcheur
Messages : 587
Inscription : 01 oct. 2007 17:25

Message par marcheur »

salut,



je ne sais pas si a été dis plus haut, mais voila la fin de l'episode canelle, l'ourse tuée par un chasseur (pauvre homme), dans la vallée d aspe en 2004. il ecope de 10 000€ d'amende.



a+
firehawck
Messages : 489
Inscription : 10 mars 2009 10:59

Message par firehawck »

Oullaaa!! t'es sur, moi j'ai lu partout qu'il avait été relaxé,faut quand même etre sur de sa avant de dire des choses non?
firehawck
Messages : 489
Inscription : 10 mars 2009 10:59

Message par firehawck »

Juste pour avoir les avis de ceux qui vivent la montagne,c'est sans arriere pensées



Paroles d’éleveuse……….

En 2000, une attaque « au premier abord » de loup a décimé

le petit troupeau de 29 brebis sur mon exploitation

dans les contreforts du Vercors (certaines égorgées le reste

du troupeau atterré, dispersé dans les alentours). « Au premier

abord » car même la gendarmerie que j’ai contactée

de suite n’a pas su me renseigner sur la procédure à engager

dans un pareil cas (louveterie à avertir…) et que personne

n’a pu me fournir de réponse sur le moment.

J’ai vendu le peu de bêtes restantes, découragée et après

renseignements pris à la DDAF j’ai appris qu’une démarche

était entreprise pour la protection des troupeaux et j’ai

alors été une des premières exploitantes du département

de l’Isère à accueillir un patou pour reprendre l’élevage.

J’étais « double actif » et par la même me sentais toute désignée

pour tenter un « nouveau pastoralisme » par rapport

aux éleveurs dont la seule ressource est le troupeau.

J’ai donc tenté la cohabitation avec le prédateur à partir de

2002 (contrats LIFE) et je me souviens de la mise en place

des premiers dispositifs d’effarouchement lumineux, prêtés

par la DDE à l’époque.

Particulièrement intéressée par ce sujet je me suis inscrite

de ma propre initiative au stage de formation de correspondant

du réseau loup—lynx organisé ce printemps dans

les Bauges. Ce stage m’a permis d’obtenir :

- Une connaissance pointue des prédateurs principaux

(loup, lynx) avec lesquels on doit composer en permanence

quand on gère un élevage de brebis.

- Des informations pour appréhender leur façon d’évoluer

sur un territoire en fonction d’un potentiel de « garde

manger » aussi bien sauvage que domestique adapté à leur

besoin. De plus cette « approche biologique » est dispensée

de façon objective, par une personne « extérieure » qui

ne subit pas les contraintes que représente la présence de

ces prédateurs.

Les apports dispensées vont même jusqu’aux outils pour

aider à la détection de leur présence ou de leur passage sur

le terrain. Et pour compléter tout cela, j’ai apprécié le

temps consacré à une « imprégnation sensitive » de ce

milieu grâce à des films dispensés en soirée.

L’impact de la prédation sur la faune sauvage (dont je ne

mesurais absolument pas l’ampleur) a été abordé, tout

comme celui qui s’exerce sur les troupeaux domestiques.

Une technicienne pastorale a détaillé :

- Les mesures de protections mises en place, mais aussi et

bien sûr les caractéristiques des attaques les plus fréquentes.

- L’évolution dans les méthodes de conduite de troupeaux

indispensables pour s’adapter à la réapparition des prédateurs

dont les impacts sont de plus en plus importants.

- Les moyens de protections passifs (parcs de nuit) aussi

bien qu’actifs (patous, aides bergers) et leur adaptation à

chaque type de troupeaux.

- Le statut du chien de protection au regard de la loi et

son interaction avec le tourisme (j’ai moi-même dû le

mois dernier euthanasier un patou qui présentait des problèmes

de comportement avec certains type d’usagers du

sentier de grande randonnée qui passe au coin de ferme

— quad et VTT ) .

Et bien sûr la répartition du budget concerné

(indemnisation des prédations ; subvention pour la mise

en place des mesures de protection — 80% du budget

national annuel « loup » consacré à la prévention et donc

aux mesures de protections). En effet, il est important de

connaître l’ampleur et la répartition du budget consacré à

la préservation de ces espèces d’une part et à la protection

des espèces prédatées (les moutons) d’autre part, pour

bien resituer les choses dans leur contexte.

Au cours du stage ma conviction d’une régulation possible

de la population de loups a été remise en question par une

meilleure perception du fonctionnement biologique de

l’espèce, qui adapte sa démographie au potentiel du site.

Ainsi, un loup tué pourrait entraîner la destructuration de

la meute avec pour conséquence un accroissement du

nombre d’attaque sur le cheptel domestique.

Ce stage fut également très enrichissant par les contacts

entre les participants, d’horizons très différents (ONF,

ONC, Parc Nationaux, chasseurs, particuliers simplement

motivés par un intérêt personnel ).Seule la présence d’éleveurs

(qui sont quand même au coeur de l’évolution de la

problématique liée au retour des prédateurs) manquait aux

débats. D’autant plus qu’une connaissance affinée de ces

prédateurs peut permettre une précision et une adaptation

du système de protection du troupeau pour chaque éleveur.

Au pire on pourrait dire « pour composer avec l’ennemi il

faut le connaître parfaitement lui et son fonctionnement ».

Séance pratique de relevés d’indices de présence (Photo :

M. Booth)

2009 Numéro 21 Quoi de neuf ? Page 5

La cohabitation avec les prédateurs est certes difficile, en

particulier pour les grands troupeaux en estive dans les alpages,

où la configuration des sites et les conditions météorologiques

compromettent souvent l’efficacité des moyens de

protection. Mais il apparaît nécessaire d’envisager ensemble

un pastoralisme avec protection qui s’avère indispensable

même dans le cas d’une éradication des prédateurs loup et

lynx car d’autres sources de dommages existent en nombre

(corbeaux, renards et surtout chiens errants, prédateur à 2

pattes, gibiers …).

Par conséquent, il faut travailler ensemble sur les conditions

de cette cohabitation car l’éleveur est contraint de se protéger

et il ne peut le faire à moindre frais et en se passant d’ un

appui technique aujourd’hui reconnu.

Eve Palaccios—Eleveur dans le nord Vercors (38)

Stage de
Répondre