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Oui, tout cela est bien gentil, c'est du constat, mais dans la mesure ou les projectiles sont tirés avec la même arme donc toutes choses égales par ailleurs, comment expliquer clairement et quantifier les différences?
Comment admettre, dans ce cas, si l'écart n'est dû qu'à un mode vibratoire différent, que cet écart soit toujours vertical et positif par exemple, ce qui implique une constance parfaite de tous les paramètres qui génèrent les vibrations, d'une part, et de ceux qui les conditionnent, d'autre part?
ben à force de voir des exemples, je dirais que ça ne me surprends plus.
un canon monté sur un chassis-poutre vibre "de partout" en rond ou en ovale ou en je ne sais quoi.
un canon monté "bridé" sur un point, vibre de façon opposé à ce point.
c'est le cas de beaucoup de semi-auto et aussi le cas des kipplaufs.
en carabine à verrou, quand on ne peut pas avoir le canon flottant, on peut carrément essayer de coller le canon au fût long avec un espèce de "super-bedding".
la meilleure expérience pour faire ami-ami avec la théorie des nœuds de vibration, ce n'est pas de vouloir mesurer ces vibrations mais tout simplement leur effet sur la trajectoire de la balle.
un développement en escalier de la charge et si on a de la chance, on trouve un nœud et les impacts se stabilisent avant de se remettre à s'écarter les uns des autres.
mais toutes les combinaisons balles/longueur/poudre ne permettent pas de trouver un nœud.
par contre, quand on en trouve un, on le garde et on garde la fin du bidon pour ce rechargement et lui seul.
les bons, que je connais, obtiennent moins de 10mm à 200m.
les meilleurs, que je ne connais pas, obtiennent moins de 10mm à 500m.
trouver une charge qui sera toujours sur un nœud est la panacée car le nœud ne sera pas au même endroit en fonction de la température.
pour un tireur, c'est le moins difficile car c'est son job de tirer toujours à la même température.
il lui suffit d'enchainer les coups plus rapidement s'il fait froid, de les espacer s'il fait chaud, pour avoir le canon à la température choisie lors du développement de la charge.
alors que le chasseur ... c'est la première balle qui compte et on ne sait pas si on va la tirer à -10°C ou à +30°C.
le fait que deux balles différentes avec des vitesses différentes et des poudres différentes tapent au même endroit, ce n'est pas un contre exemple, c'est un coup de bol.
c'est le moment où les vibrations du canon font une "pause".
le canon est immobile.
si la balle sort à ce moment là, c'est ce chargement qui sera le plus précis.
une variation de température ou une variation de pression donnera très peu de différence en cible.
autour de ce nœud, -0,02g, -0,01g, +0,01g, +0,02g donneront très peu de différence.
au contraire, si la balle quitte le canon au moment où celui-ci fouette le plus, la plus infime variation dans le poids des balles, des étuis ou de la charge de poudre, donnera bien plus de variation en cible.
en simplifiant les chose sur deux axes,
imaginez la bouche du canon qui ondule telle une sinusoïde,
si les balles quittent la bouche quand celle-ci est en haut ou en bas, la variation de position de la bouche par unité de temps sera minime.
par contra si les balles quittent la bouche quand celle-ci fouette de haut en bas ou de bas en haut,
premièrement, les balles vont être expédiées vers le bas ou vers le haut.
deuxièmement, les variation des paramètres du chargement, poids des balles, poids des étuis, charge de poudre, tension du collet, ... feront que les balles quitteront la bouche un peu plus tôt ou un peu plus tard et la bouche en question ne sera pas au même endroit d'un tir à un autre.
il ne faut surtout pas chercher à quantifier, ni les vibrations, ni les variations de chargement.
il faut limiter le plus possible les variations de poids (balles, étuis) ainsi que la tension au collet.
ensuite, on fait varier la charge de poudre centième de gramme par centième de gramme.
première constatation : on va voir dans quel sens évoluent les impacts.
deuxième constatation : on va voir les écarts entre des impacts successifs diminuer puis recommencer à augmenter.
l'endroit correspondant aux impacts les plus serrés sera ce qui se rapproche le plus avec la concordance d'un nœud de vibration.
dans la vraie vie, le canon vibre sur trois axes et comporte plusieurs fréquences vibratoires qui peuvent plus ou moins bien s'annuler ou se superposer.
je prépare d'une façon totalement imaginaire ce que pourrait être un essai.
j'ai reçu une nouvelle balles que je compte essayer.
j'ai choisi ma L.H.T. (longueur hors tout)
je prépare 30 munitions avec un départ à 3,07g et une arrivée à 3,36g.
je simbleaute la lunette par le canon et coup de chance, le premier impact est en cible, en bas à gauche du centre.
je passe la journée au stand, je tire donc à intervalle régulier d'une demi-heure de façon à laisser refroidir le plus possible le canon.
j'arrête à la 26ème balle car j'ai trouvé ce que je cherche et je ne vais pas tarder à sortir de la cible.
le chargement qui donnera le plus de précision et que je vais reproduire dans tous les étuis de cette série est le n°14, soit 3,21g.
après ça, on peut faire varier la L.H.T., on peut aussi essayer une autre poudre mais on ne coupe pas le canon, c'est la charge qui s'adapte au canon, pas l'inverse.
dans la vraie vie, les impacts peuvent se déplacer dans n'importe quel sens en suivant une courbe.
plus le fait que le tireur est bien moins précis que son arme.
surtout, tirer en position tir de chasse.
le sabot de crosse coincé dans un chevalet et c'est la vibration de l'arme qui s'en trouve modifiée.
un chargement précis 1/4 de MOA avec bipied et sans appui arrière peut devenir 1/2 MOA bloqué dans l’étau.
Donc, selon ce que tu m'expliques et si j'ai bien compris, tu dis que:
"Un noeud est le lieu ou le canon fait une pause, c'est à dire le moment ou il est immobile".
Cela implique donc que, pour un mode Nième donné et pour le fondamental, et donc une fréquence donnée, la vitesse de déformation (fonction de F) devient nulle, puisqu'il est immobile.
Mais cette condition n'est possible qu'à l'instant T ou la déformation change de signe, à moins que le fouettement s'arrête pour une raison qui est?
Cela signifie que la fréquence est égale à zéro et donc que la vibration est finie avant que la balle ne soit sortie du canon.
Et, à cet instant là, le moment ou la déformation change de signe, l'angle est maximal puisque c'est le point d'amplitude maximale de la déformée, donc la déviation de la trajectoire est maximale également.
Par ailleurs, est il possible que l'extrémité du canon soit un noeud?
Cela est trés intéressant pour le calcul des barres encastrées à une extrémité et libre à l'autre. Inutile donc de les encastrer aux deux extrémités.
Par ailleurs, si comme tu l'as écrit plus haut, un canon qui comporte un point fixe autre que l'attache à la culasse ne peut fouetter que verticalement, alors les impacts doivent se trouver sur une ligne parfaitement verticale, non?
Il n'est donc plus question d'écart latéral mais uniquement vertical.
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