J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de la présence des grands prédateurs sur le territoire.
D'un côté en tant que passionné de nature je considère que leur disparition constituerait une perte pour notre patrimoine, de l'autre je me garde bien de dire aux gens qui habitent les zones concernées qu'ils n'ont qu'à les accepter. Par contre je suis plutôt contre les principes de réintroduction comme avec l'ours, avec des individus qui ne correspondent plus aux lignées historiques qui vivaient avant en France.
Pour le loup, le processus est plus "naturel" alors je suis réellement partagé. Les exterminations qui ont été menées sont du passé et un passé peu glorieux malgré tout, alors vouloir aujourd'hui reprendre cela
Quelque part ça me dérange de lire que des gens veulent éradiquer ces espèces, en tout cas près de chez eux, mais pourtant je pense que ces mêmes personnes seraient contre leur disparition totale de la surface de la terre, tolérant ainsi que d'autres personnes ailleurs en Europe vivent les contraintes que eux n'acceptent pas. Si l'on doit les autoriser à vivre, il faut bien que ce soit qq part et pas en parc ou quelconque zoo, et accepter les contraintes.
En fait toute la difficulté consiste à répondre au prix que l'on accorde à leur existence.
Je n'ai pas toutes les données pour juger, notamment concernant la cohabitation réelle et les conditions de vie de ces prédateurs ailleurs avec l'homme. Je me dis juste que si un certain équilibre est possible alors, par respect de la vie sauvage, ça mérite juste d'être étudié.