Abattage "halal" inacceptable.

Pour parler de tout ce qui n'a pas sa place ailleurs mais toujours de chasse.
Arnauld
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Message par Arnauld »

Alain Aubert,

c'est d'ailleurs ce qui m'agace dans le parti pris des écolos.



en terme de nombre d'animaux tués, et les prescriptions légales qui exigent la "bien traitance" animale, il devrait tout logiquement plus se focaliser sur les animaux d'abattages (et pas que rituels) que plutôt aller em***der les chasseurs.



Certes il y a dans nos rangs des gougnafiers qui font peu d'efforts, mais force est de reconnaitre qu'il y a un très fort impact "du hasard de la vie sauvage".

a l'opposé dans l'abattage des animaux qui nous nourrissent NOUS avons une obligation de moyens, de sérieux qui laissent le moins de place au hasard.

Et qui de ce fait rend beaucoup plus condamnable la mauvaise pratique quand c'est lié aux animaux d'élevage.



C'est pour cela que j'accorde plus de respect aux écolos qui luttent, entre autres, sur les problématiques d'élevage et d'abattage qu'aux cagoulards du 9x venus em***der les veneurs en forêt de Compiègen ou de Rambouillet.
Reda087
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Message par Reda087 »

@Arnauld wrote:

l'abattage légalement défini en France EXIGE la saignée.

Dans les deux cas il y a saignée.



la saignée après l'arrêt du cœur ne sert absolument à rien, le sang qui sort se trouve uniquement au niveau de la plaie

je me retire de ce débat car j'estime que les recherches scientifiques faites à ce jour sont insuffisantes.

ça a prit du temps pour prouver que la terre n'est pas plate, et qu'elle tourne

en ce qui me concerne j'ai choisi de croire la source qui a annoncé en l'an 621 , ce que nos braves scientifiques ont découvert en l'an 2000, sacré décalage ! 8)
Arnauld
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Message par Arnauld »

Un peu facile ta démarche Réda.

Tu estimes soit !

Mais les instances dirigeantes estiment aussi et en font des lois.



l'incompréhension d' un fait biologique ne doit pas être justifié par l'enjeu politico-astronomique de jadis.



Pour qu'il y ait saignée, il faut que le coeur batte CQFD :!:



De plus, une contamination bactérienne est extrémement facile à mettre en évidence.

Le nécessaire a donc été fait.
Reda087
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Message par Reda087 »

Bonjour Arnauld,

S'il te plait prend le temps de lire ceci et dis moi ce que tu en penses :

1. L’assommage en question

Comme le signalent Wotton et Gregory dans leur étude de 1986, l’assommage correspond plus à un choix de mode de mise à mort. Hors cette affirmation, rapporter aux pressions de la bourgeoisie au 18e siècle (cf. chapitre douleurs animales), nous amène à penser que Noémie Vialles n’a pas tort :

« Très généralement, les analyses de personnes supposées savoir concluent qu’en fait rien n’est certain concernant l’étourdissement préalable à la saignée ; mais qu’en tout état de cause, le spectacle de la saignée directe est si violent, si pénible pour le regard humain, qu’il convient de l’épargner aux hommes, quoi qu’il en soit pour l’animal. Ce que l’étourdissement supprime le plus sûrement, c’est donc le malaise. » .



C’est finalement l’intérêt de l’homme plus que celui de l’animal qui est en jeu d’autant qu’« Il est établi que la relation « lésion-douleur » n’est pas toujours systématique, il existe des douleurs sans lésion et des lésions sans douleur. La douleur n’est pas seulement fonction de l’importance du dommage corporel. »

L’abattage rituel n’est donc pas forcément synonyme d’une plus grande souffrance parce que « plus spectaculaire ».

Par ailleurs la plus part des études « comparent » la souffrance causée par la saignée avec et sans étourdissement, mais rare sont celles qui incluent la souffrance causée par l’étourdissement.



De nombreux scientifique ont démontré qu’il existait de sérieux doutes sur la nature douloureuse de l’électronarcose, sa portée et sa durée.



- « Rien n’indique que la décharge électrique ne soit pas par elle-même douloureuse et ressentie …. La même question se pose dans le cas du pistolet d’abattage. …. Néanmoins, l’expérience en clinique humaine de tels traumatismes, quoique non univoque, montrerait pourtant qu’ils sont douloureux »



- L’EFSA reconnaissait aussi, dans son rapport de 2004, que « La souffrance par l’électronarcose est violente ».



- Le Dr. Blackmore affirmait en 1982 que “L’étourdissement électrique des veaux par “la tête seulement” est inhumain dans toutes les circonstances” .



- Le Dr. Katme, qui conteste le bien fondé de l’assommage : « En tant que docteur, j’ai pratiqué pendant plus que 10 ans et fait subir des chocs électriques (Electro-Convulsive Therapy- ECT) à des patients (avec maladie mentale) mais uniquement après une anesthésie générale. Le conseil médical barrera mon nom du registre si jamais j’ose faire pratiquer l’ECT sans anesthésie car ça serait très cruel de faire ainsi. Je me demande si ce n’est pas aussi cruel pour un animal ? Bien que le voltage utilisé pour le ECT est plus faible que celui appliqué aux animaux, cela ne reste-t-il pas cruel ? ».



Plusieurs scientifiques dénoncent de la même manière la méthode d’assommage par gaz car elles seraient cause de stress important pour les animaux :

- Le Dr. Temple Grandin considére que : l’étourdissement au CO2 est plus stressant qu’un étourdissement électrique ou à pistolet appliqué correctement.Temple Grandin 1980



- Le Dr. Gregory affirme que : Certaines de ces réactions peuvent être à l’origine d’une sensation de douleur, liée à l’inhalation des gaz, notamment du CO2 (Gregory et al., 1990; Raj & Gregory, 1995).



- L’INRA rapporte qu’« On pense que comme pour l’homme, la perception de ce gaz est désagréable, voire douloureuse, et provoque des réponses parfois prononcées chez les animaux.»
Reda087
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Message par Reda087 »

L’assommage en pratique

Plusieurs problèmes peuvent être rencontrés en abattoir, contrairement à l’illusion d’idéal qui peut être donné par certains experts pro-assommage :

- Les cadences souvent rapides ne permettent pas d’appliquer le procédé d’étourdissement correctement. De nombreux échecs sont donc constatés



- Les outils d’assommage ne sont pas standardisés dans les abattoirs, encore moins les paramètres d’utilisation de l’électronarcose. Les conséquences peuvent donc être très variables d’un site à l’autre et d’une bête à l’autre.



- Dans la grande majorité des cas d’utilisation de l’assommage, à ce jour, nous aboutissons à la mort de l’animal. Les rares cas permettant un processus réversible sont très souvent difficiles à gérer.



- Comme l’affirme le Dr Daily certaine méthode d’étourdissement peuvent comporter des risques de contamination microbienne interne et/ou externe des parties comestibles et des organes.



- Les volailles représentent près de 70% du marché de la production halal en France, dont 90% des bêtes sont assommées par électronarcose. Hors l’application de l’électronarcose sur les volailles comporte de multiple risque ingérable pour garantir le bon fonctionnement du procédé :

« Le contact physique entre les oiseaux très proche sur la chaîne, la variation de la résistance électrique de volatile à volatile, la variation de la profondeur d'immersion (en raison de la taille des oiseaux) ne permettent pas de maintenir des conditions de bien-être satisfaisantes. »

« Les oiseaux peuvent recevoir des chocs électriques au moment d’entrer dans le bain électrifié de l’électronarcose, souvent parce que leurs ailes sont plus basses que leurs têtes, ou parce que l’eau électrifiée déborde du bain. Ces chocs électriques peuvent induire des mouvements d’ailes et par conséquent, la tête de l’animal peut manquer partiellement ou complètement le bain électrifié. La fréquence du phénomène est plus élevée chez les dindes, qui ont des ailes plus larges que les poulets »



- De nombreux cas d’échec sont par ailleurs constatés du fait du manque de formation des opérateurs.
Reda087
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Message par Reda087 »

et pour des avis scientifiques "français" pour l'abattage rituel

Bien être animal et abattage rituel

De nombreux scientifiques ont démontré que l’abattage rituel était « la meilleure façon » de mettre à mort un animal :



- Le Docteur S. M-T. Pouillaude-Bardon : « Lorsque l’instrument est bien affûté et le geste est rapide, l’incision ne provoque chez l’animal aucun mouvement de défense et aucune réaction immédiate (…). Au contraire, des mouvements de défense à caractère volontaire ont été observés chez des animaux assommés au moment où le couteau s’enfonce pour trancher les jugulaires et carotides ». l’abattage rituel en France », Dr. S. M-T. Pouillaude-Bardon, thèse de l’école nationale vétérinaire de Toulouse, 1992

- Le Docteur S. M-T. Pouillaude-Bardon affirme aussi que « L’abattage rituel serait donc le moins stressant des modes d’abattage. Les conclusions de toutes les expérimentations scientifiques convergent vers une certitude solidement étayée : bien réalisé, l’abattage rituel est la façon la plus humaine car la moins traumatisante de mettre à mort un animal pour consommer sa viande » l’abattage rituel en France », Dr. S. M-T. Pouillaude-Bardon, thèse de l’école nationale vétérinaire de Toulouse, 1992

- La société de protection des animaux de Saint-Pétersbourg, citée par N. Vialles : « Il n’en est que plus intéressant de souligner qu’il s’est trouvé des protectionnistes assez scrupuleux pour rechercher quel était réellement, pour les animaux eux-mêmes, le procédé le moins douloureux. Dès 1980, à l’initiative de la société de protection des animaux de Saint-Pétersbourg, des études scientifiques furent entreprises, qui conclurent à la supériorité de l’abattage rituel – cacher en l’occurrence – quant au traitement humanitaire des animaux. En bonne logique, le procédé de la saignée directe fut par conséquent adopté par les SPA de Russie et des Etats-Unis d’Amérique. Néanmoins, la plupart des pays d’Europe ont au contraire légiféré dans le sens de l’insensibilisation obligatoire. Les conclusions des premiers travaux ont-elles donc été remises en causes par de nouvelles connaissances ? ». N. VIALLES, « Une mort indolore ? Remarques et questions autour des procédés d’abattage des animaux de boucherie », publié dans « L’homme et l’animal : un débat de société, », Edition Quae, 1999.

- Le Docteur Grandin déclare qu’« il semble que l’animal n’est pas conscient que sa gorge est coupée ».



- Le Prof. Charles Lovett Evans, F.R.C.V.S., dit :- " ... l’animal reste calme sans bouger au moment de la coupe, et seulement après une minute ou plus tard que les convulsions commencent. Nous savons que l’animal a perdu sa conscience bien avant. » …« Selon les principes de la physiologie, il est clair que suite à la coupure de vaisseaux aussi large la pression artériel du sang chute, immédiatement, jusqu’à un niveau très bas, de plus avec les artères carotides coupées, une grande partie de l’alimentation sanguine du cerveau est perdu immédiatement et il en résulte une perte immédiate de la conscience. Estimer que l’animal souffre est, à mon avis, absurde. Je considère que la méthode est équivalente aux autres méthodes».



- Le Professeur Leonard Hill affirme qu’aucune mort ne puisse être plus clémente, en prenant en compte que l’animal contrairement à l’homme, n’a pas de connaissance ou de peur de la mort imminente. « Une évaluation récente de la méthode islamique d’abattage », Dr KATME - Symposium de l’UFAW, 18-19 /09/1986 12/24/

- Le rapport de l’EFSA évoque les effets bénéfiques de l’abattage rituel concernant un autre aspect, l’évacuation du sang : « Il a également été signalé que les résultats de l'abattage sans étourdissement préalable permettent une évacuation maximum du sang (45% du volume sanguin total.» “Welfaire aspects of animal stunning and killing methods” – EFSA – AHAW /04-027-2004

- Une expérience a été menée en Allemagne, à l'université d'Hanovre, par le Professeur Schultz et le Docteur Hazim : un animal est abattu après assommage, de la façon classique, tandis qu'un autre est abattu par une profonde incision pratiquée dans ses veines jugulaires, sa trachée- artère et son œsophage. On a pris soin, auparavant, d'implanter sur chacun des deux un électroencéphalogramme et un électrocardiogramme. "Les résultats en ont surpris plus d'un (…).

C'est l'animal abattu par la profonde incision qui souffre le moins. Trois secondes après l'incision, l'électroencéphalogramme montre en effet un état de profonde inconscience (qui est provoquée par la faible irrigation sanguine du cerveau, due à l'hémorragie).

Six secondes après, l'électroencéphalogramme est plat (et il n'y a donc plus de douleur ressentie par l'animal). Pendant le même temps, le cœur continue à battre, et le corps de l'animal se tend vigoureusement (un réflexe dû au système nerveux), ce qui expulse le sang de façon maximale hors du corps, pour une viande plus saine."
Arnauld
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Message par Arnauld »

Reda,



ça me fait plaisir que tu commences à essayer de comprendre le fait biologique.

Toi qui précédemment refusait de débattre en te réfugiant derrière l'enjeu copernicien.



As-tu compris que dans les deux cas il y a saignée ?



Concernant l'étoudissement, pourquoi s'en dispesner puisque la loi française l'exige ?



La loi française a fait son choix parmi les études scientifiques (les vraies ! une seule observation, conclusion ou comparatif entre deux animaux sont peu fiables).

Loi qui se base entre autre sur le fait que pourquoi la souffrance animale ne suivrait-elle pas la même mécanique que celle humaine.

qui est très bien étudiée, c'est pour cela que l'on parle de mort cérébrale.



L'homme a souvent cherché, inventé de multiple façon de donner la mort, de manière plus ou moins élaborée, de la guillotine, électrocution, jusqu'à l'injection.

curieusement, l'égorgement n'a jamais été choisi malgré les nombreuses qualités que tu nous en dépeints.



Il est toujours possible d'ergoter que le fait que l'animal n'a pas conscience de la mort imminente.

Or, ce qui est très bien étudié puisqu'impactant fortement la qualité de la viande est le stress antè-mortem.

Donc supposer qu'un bovin de 700 kg ne stress pas quand il est encastré entre deux verrins, retournés sur le dos et qu'un traoisième verrin vient lui relever le menton serait tout de même exagérer.



Il reste également l'aspect bactériologique.

Plus que l'avis d'un tel ou d'un tel, c'est la grande échelle qui compte.

Or, dans 15 à 20 % des cas (probablement sous-estimés vu les enjeux), les parties avant sont contaminées par E. Coli, coliformes fécaux !



On trouvera toujours des partisans qui nous expliquent que les pratiques culinaires poussent à bien cuire ces quartiers, alors que régulièrement on apprend que des enfants on été intoxiqués par E. Coli.



Le coeur de ce sujet reste qu'il y a une tolérance partiale pour enfreindre la loi française, qui elle même se durcit concernant les aspects sanitaires.
Arnauld
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Message par Arnauld »

De plus,

il faudrait croire que l'assomage peut être mal réalisé, mais la pratique du sacrificateur serait-elle parfaite ?



Dans le même état d'esprit, le sacrificateur aurait un couteau tellement bien aiguisé que l'animal ne se rendrait même pas compte de l'incision.

Alors que le boucher lui aurait un couteau tout rouillé et émoussé !
Alexis43
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Message par Alexis43 »

Salut,

Quasiment tous les arguments de REDA, en faveur de l'abattage rituel sont ici:



http://www.halal-avs.com/Article.aspx?id=145



Je note qu'il s'agit des textes rapportés par l'AVS, "A Votre Service" qui est une société privée prestataire de services dans le domaine de l'abattage, du contrôle, de la distribution etc etc.



8)
Arnauld
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Message par Arnauld »

Tout comme les infos publiées par Reda sont compilées par

http://www.asidcom.org/

une asso de comsommateurs musulmans.

On notera que la thèse de Pouillaude, porte sur seulement 5 veaux. Et que plutot que de prouver le caractère moins douloureux de l'égorgement à vif (comment le pourrait-on étant donné les informations en clinique humaine ?) cette asso préfère souligner les imperfections de l'abattage légal.

In fine, ces imperfections se retrouvent tout logiquement également dans l'abattage rituel.

N'est-il pas culotté de contester étourdissement préalable sous prétexte que, parfois imparfait, certains animaux pourraient recouvrir leur conscience, alors que dans l'abattage rituel il pleinement conscient de l'égorgement.

Les médias dévoilent aussi l'énorme enjeu du marché Halal.

Les tonnes consommées ne coïncident pas avec le réalisé en abattoir.

Il y a donc une tromperie flagrante des consommateurs d'Halal.



D'ailleurs comme le souligne les 3 grandes mosquées, l'abattage des volailles est obligatoirement avec électronarcose, contraire au principe halal.

Et pourtant, des tonnes de volailles sont estampillés Halal.
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