Pour ma part, lever à cinq heures, hop hop ! Le thé vite fait, je jette le sachet dans le grille-pain pendant que la tartine infuse, et je fonce. Heureusement j'ai fait la revue du matos hier soir, et j'ai trois armes ET les munitions correspondantes (des fois j'oublie) dans la voiture. j'ai même pris une housse d'arme vide pour le cas où je ne voudrais pas chasser.
Levée d'étang. Lorsque je veux jumeler les canards posés, je sors un télémètre
, et quand je veux les photographier au jour pointant, mon APN qui connaît ma distraction me signale que j' n'ai pas remis la carte mémoire
. La carte quoi, déjà ? Il paraît que ça commence comme ça.
Mais voilà t'y pas que ça pète de partout, et que moi-même j'occis un gentil canard. Ce sera le seul, et ça suffira, car les navets ont juste levé dans le jardin. Je retue un canard déjà mort, appuyant au moment même où je le vois recevoir la gerbe de mon voisin de gauche. Deux autres tirs un peu lointains et inefficaces, qui me font regretter les cartouches d'avant guerre, et je stoppe le massacre.
Et voilà ma matinée. Avec une photo (datant de deux ans) avec la même météo exceptionnelle, dans ce lac et cette tourbière de montagne.
Après-midi consacré à la lecture, et le soir un affût bien improbable au sanglier. Il y avait eu un peu de dégât sur cette estive dans les semaines écoulées. Je ne croyais pas à une divine surprise, je n’ai pas été déçu. La douceur était exceptionnelle, le cadre magnifique et je voyais quelques chamois 600 mètres au dessus. Un brocard est venu me menacer, un blaireau a traversé dans mes phares quand je repartais. Belle soirée, et pas la moitié de la nuit à trainer un sanglier, puis le dépecer …