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Bonjour à tous mais quelle prose ! J’ai lu avec passion vos quelques 23 pages…
Pas de renard ici dans les montagnes varoises (il n’est même plus nuisible dans le Var!) Mais le président de notre chasse demande tt de même des autorisations de tir chaque année(bracelets pour le brocard, renards et sangliers au bord des cultures) et pour la première fois je me suis inscrit. Je n’ai jamais fait ça de ma vie de chasseur (je viens de prendre ma retraite pourtant !) et ici c’est battue aux sangliers à fond. Par contre les sorties sont limitées : territoire coupé en 2 et 1 seul chasseur par jour et par secteur. Avec 14 inscrits on a droit à 2 journées de chasse tous les 15 jours. Depuis début juin je n’ai jamais vu de renard, seulement quelques sangliers et 2 chevrettes.
Ce mercredi 29/07, j’avais décidé d’aller affûter dans un champ de blé haut perché (chemin caillouteux et très raide que mon Lada a dû gravir en 1ère courte tout du long !)
Il y avait un fort vent tournant qui ne m’inspirait pas confiance. 3 « restanques » se succèdent avec de la végétation haute à hauteur des mûrs de séparation et totalement entourées de forêt. Je fais le tour des lieux, repère les passages très marqués aux cassures des murs et décide finalement de m’installer sur le champ du bas, le plus grand, en limite du second, cela me permettait de surveiller les 3 champs. J’installe mon trépied à droite en me disant que si ça vient d’en haut, je n’aurais pas le temps de trop bouger car je serais proche du gibier éventuel. 19h44, ouf enfin installé ! 20h05 une masse marron disparaît à droite derrière une grosse touffe de végétation. Je monte ma Zastava 7x64, saisis le bord du trépied avec la main droite (suis gaucher…), mon cœur bat déjà la chamade sans savoir ce qui se trouve derrière cette satanée touffe quand je vois apparaître 4 pointes, puis ce joli brocard… Il est à moins de 30 m, je le vois scruter l’horizon et observer dans ma direction. Oups ! il vaut mieux ne plus attendre, bien qu’il ne soit pas en travers mais de ¾, je tire dans son poitrail, à droite. Après avoir réarmé j’observe dans la lunette qu’il est cloué sur place. J’espère que la mort l’a atteint avant le bruit de la détonation…
Et voilà mon premier prélèvement de Brocard (et dernier de la saison de tir d’été)
Je suis envahi par l’émotion et vais admirer ma pauvre victime… Je lui demande pardon avec un sarment de vigne sauvage dans la gueule…
@Maxou83 wrote:Bonjour à tous mais quelle prose ! J’ai lu avec passion vos quelques 23 pages…
Pas de renard ici dans les montagnes varoises (il n’est même plus nuisible dans le Var!) Mais le président de notre chasse demande tt de même des autorisations de tir chaque année(bracelets pour le brocard, renards et sangliers au bord des cultures) et pour la première fois je me suis inscrit. Je n’ai jamais fait ça de ma vie de chasseur (je viens de prendre ma retraite pourtant !) et ici c’est battue aux sangliers à fond. Par contre les sorties sont limitées : territoire coupé en 2 et 1 seul chasseur par jour et par secteur. Avec 14 inscrits on a droit à 2 journées de chasse tous les 15 jours. Depuis début juin je n’ai jamais vu de renard, seulement quelques sangliers et 2 chevrettes.
Ce mercredi 29/07, j’avais décidé d’aller affûter dans un champ de blé haut perché (chemin caillouteux et très raide que mon Lada a dû gravir en 1ère courte tout du long !)
Il y avait un fort vent tournant qui ne m’inspirait pas confiance. 3 « restanques » se succèdent avec de la végétation haute à hauteur des mûrs de séparation et totalement entourées de forêt. Je fais le tour des lieux, repère les passages très marqués aux cassures des murs et décide finalement de m’installer sur le champ du bas, le plus grand, en limite du second, cela me permettait de surveiller les 3 champs. J’installe mon trépied à droite en me disant que si ça vient d’en haut, je n’aurais pas le temps de trop bouger car je serais proche du gibier éventuel. 19h44, ouf enfin installé ! 20h05 une masse marron disparaît à droite derrière une grosse touffe de végétation. Je monte ma Zastava 7x64, saisis le bord du trépied avec la main droite (suis gaucher…), mon cœur bat déjà la chamade sans savoir ce qui se trouve derrière cette satanée touffe quand je vois apparaître 4 pointes, puis ce joli brocard… Il est à moins de 30 m, je le vois scruter l’horizon et observer dans ma direction. Oups ! il vaut mieux ne plus attendre, bien qu’il ne soit pas en travers mais de ¾, je tire dans son poitrail, à droite. Après avoir réarmé j’observe dans la lunette qu’il est cloué sur place. J’espère que la mort l’a atteint avant le bruit de la détonation…
Et voilà mon premier prélèvement de Brocard (et dernier de la saison de tir d’été)
Je suis envahi par l’émotion et vais admirer ma pauvre victime… Je lui demande pardon avec un sarment de vigne sauvage dans la gueule…
Ca faisait une 15aine que je le cherché, jamais au même endroit, ayant aperçu qu'une chevrette avait l'habitude de fréquenter une de ses places, je décidais de faire un affût au sol.
Ca fait 4 jours que je vais à cet affût matin et soir... rien il ne vient jamais malgré mes appels "chevrette-faon, chevrette en chaleur...)
Ce soir du 27 juillet je décide de faire une dernière tentative, sinon j'irais voir un autre broc de ma connaissance.
Arrivé de bonne heure, je me gare assez loin et fait le tour de son secteur à l'envers pour avoir le bon vent.
Après m'être installé, je fais l'appel chevrette en chaleur, 20' après rien, je renouvelle un peu inquiet le soir tombe doucement...rien, je tente cette fois l'appel de la chevrette poursuivie par un brocard, histoire de tester sa jalousie territoriale.
j'ai préparé mon tripode sur ma droite, je suis gaucher, pensant que tout naturellement, il viendrait par là comme fait la chevrette... la nuit commence vraiment à tomber, je désespère et me prépare à plier, en regardant machinalement sur ma gauche et le voilà sans bruit sur un sol sec, recouvert de feuilles sus ces "douglas" accompagnés de quelques feuillus.. il longe les fougères et menace de disparaître en direction
de la pinède au dessus.
Impossible de me servir de mon tripode sans faire de bruit, je décide donc de prendre la position du tireur à genoux (gauche) en terre et prend appui ( coude droit sur le genou droit....) il va m'échapper, car mal positionné, désespéré, perdu pour perdu, je "pipe" doucement.. miracle il tourne tête dans ma direction en stoppant sa marche, nouveau très léger "pipe", il s'avance prudemment vers moi, je pose la croix sur sa poitrine assez haut coté épaule gauche, normalement comme il est en pente je dois casser la colonne à la sortie.. il s'arrête de nouveau..la 270wsm résonne, il tombe foudroyé comme j'aime sans s'en rendre compte..
Le secteur de la montagne noire où je vais, dans le bas du massif on trouve beaucoup de châtaigniers et des feuillus, mais où je l'ai prélevé, bien au dessus, il n'y a que des plantations de "douglas" donc sol acide.
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