tiens voila une position d un chasseur
http://acca.loisey-culey.over-blog.com/
Les " grandes chasses" bouc émissaire ??? des dégats sangliers ...
Trop facile.
Sur le fonds, elles disposent de tout l'arsenal pour concourir à la" production " de sangliers.
Le mot "production" ne nous plaît pas du tout, mais en l'état actuel du dossier, nous attendons qu'un autre terme nous soit soufflé
En fait les dites " grandes chasses" sont par définition celles ayant plusieurs milliers d'hectares, mais il n'est nul besoin d'oeuvrer sur de telles superficies pour devenir un acteur responsable et coupable de l'expansion de l'espèce sanglier, de l'importance et la maîtrise des dégâts.
Les exemples ne manquent pas.
L'un des acteurs principaux de "l'association Robin des champs" se plaint des nombreux dégâts constatés à ses cultures, des sangliers suivant le semoir, bref des griefs tout à fait justifiés et inacceptables.
Si l'ACCA locale, donc pas une " grande chasse" avait fait son travail, à savoir entretenir un dialogue constructif avec l'exploitant, voir l'intégrer à son conseil d'administration simple signe de déférence prévu dans les statuts, en échange du fait que la dite ACCA chasse gratis sur ses territoires, avait clôturé électriquement ses parcelles sensibles, pratiqué le tir d'été, et surtout le tir tout court de sangliers en provenance des forêts voisines jamais cet exploitant n'aurait eu l'idée de monter au créneau contre la prolifération des sangliers, de militer à " Robins des champs" avec tous les effets induits actuels.
Il existe donc bien des moyens volontaires et participatifs correctifs, si les "grandes chasses" sont effectivement et pour certaines seulement responsables, elles ne sont donc pas seules coupables.
Il est possible et souhaitable envisager des punitions contre ces ACCA (pas synonyme d'impunité) profitant du système, l'exploitant pourrait avoir l'idée d'étudier les dispositions prévues au code de l'environnement, nul doute que trés prochainement les cireurs de bottes se presseraient à sa porte aussi vite que disparaîtrent les trop nombreux sangliers .
Pour en revenir aux grandes chasses, la déclinaison s'impose.
Outre notre participation à l'Acca Loisey-Culey ,nous aussi, sommes dans une" grande chasse". Et oui à partir de 1000 ha c'est presque le critère. Et nous ne cracherons pas dans la soupe !!!
Ici en assemblée générale, on a prévu tableau prévisionnel à l'appui de se situer volontairement en-dessous de 10/100.
Le staf président/directeur de chasse oriente le tir et les prélévements en conséquence.
Le premier est agriculteur,il sait de quoi il en retourne, pour éviter que ses champs et ceux des voisins le soient par les sangliers, tout est clôturé électriquement, un gros travail dont nous sommes dispensés pour avoir atteint la limite d'âge une attention toute particuliére, supportée par les autres.
Le trésorier veille au grain, pas un euro de dépense supplémentaire, la part restera à 1200 € le bas de gamme des " grandes chasses" mais surtout le moyen de conserver la plupart des actionnaires non seulement à la société,mais à la pratique de la chasse, c'est vital. Les jeunes fait rarissime sont nombreux, l'avenir est radieux à condition d'être raisonnable et tout le monde l'est.
La plupart sont " du coin" les lendemains de chasse, ils en discutent autour d'eux. Ils sont responsables.
Où cela ne va plus, c'est quand la vitesse autorisée dépasse le 10/100, nul besoin d'être grand,il suffit parfois d'être voisin.
Le fait majeur réside dans l'absence de "non chasse" de ces dites " grandes chassesé".
Dans le passé une superficie de 3000 ha par exemple et bien souvent moins, était chassée par plusieurs équipes, le gibier " pourchassé" tiré par l'un, repassant chez l'autre était mitraillé, si bien qu'à la sortie la compagnie avait fondu laissant quelques unités à chaque péage frontalier.
Maintenant, on leur offre un havre de paix. Une petite réserve centrale de plusieurs centaines d'hectares ( faut pas mégoter !!) paix et couvert assurés.
Là où chaque semaine, les lots fourmillaient de chasseurs, maintenant remplacés par les sangliers,il est chassé une fois voir deux par semaine où auparavant on exerçait une pression 5 fois plus forte.
Les tonnages de mais ont fait le reste, le sanglier est devenu au fil du temps " un asssisté" c'est la mode, pourquoi pas lui, protégé et bénéficiaire de l'aide publique, presque le RSA sous la forme des dégâts financés par les très coûteux et ( peu solidaires ) des bracelets.
Attaquer les grandes chasses, sans établir de distingo, serait donc à notre avis, désigner trop facilement un bouc émissaire.
Ce qu'il faut dénoncer ce sont les "abus" des uns et des autres.
Et, à partir de 10, appliquer le tarif " syndical" hautement et immédiatement dissuasif.
C'est d'ailleurs ce que nous dit notre président.
Reste à le faire.